On va s'amuser. [PV Galatea]

A
ujourd'hui, je n'avais pas tellement d'heures de cours, c'était en quelque sorte une journée de repos. Néanmoins, j'allais tout de même rester à l'établissement jusqu'à la fin de journée pour m'avancer un peu dans mon travail. Chez moi je risque sûrement de vouloir faire autre chose alors qu'ici, il n'y a rien d'intéressant à faire. De plus, on m'avait prévenu que j'allais devoir garder une élève vers la fin de la journée je n'allais donc pas partir plus tôt. Ca ne me dérangeais pas plus que ça de garder des élèves collés, c'était plutôt amusant en fait. Ils étaient là, tous penauds devant toi, comme si ils avaient fait la plus grosse erreur de leur vie. Après il y a ceux qui se croient au-dessus de tout et qui pense pouvoir faire leurs malins même en étant en colle mais je les dompte très vite. Au moins, ça me permettra de me divertir, corriger des copies ce n'est pas très distrayant. Surtout quand elles sont bourrées de fautes. C'est si compliqué d'appliquer des règles simples de grammaire ? Quelle bande d'attardé, c'est pitoyable. Ils risque de bien souffrir quand je leur rendrais leurs devoirs. Surtout que je n'allais pas lésiner au niveau des commentaires. J'adorais me défouler sur cette petite cartouche en haut de la page qui est presque un trésor pour moi. Mais le plus drôle c'est de voir la tête des élèves quand je rend les copies. Certains se mettent même à pleurer. Au moins, ils ont de meilleures notes après, cela prouve que ma méthode marche bien. Elle est peut-être barbare, sadique, horrible mais elle fonctionne, c'est ce qui importe.

J
e jetais un coup d'oeil à la pendule qui était accrochée au fond de la salle. Elle indiquait 16h10, la collèe n'allait donc pas tarder à arriver. Le surveillant qui l'avait collé m'avait dit que c'était une véritable peste ce qui allait être deux fois plus amusant. Je me laissais aller sur ma chaise, ayant terminée la correction des devoirs. Il ne me restais plus qu'à m'avancer dans mes cours. Je m'étirais, sentant mon dos me faire souffrir pour les heures que j'ai passées pencher devant mon bureau. Mon portable, qui se trouvait sur le bureau, se mis à vibrer, signifiant que je venais de recevoir un message. Je le consultais pour voir de quoi il s'agissait et soupirais en voyant le destinataire. C'était un homme que j'avais rencontré en boîte de nuit ce week end. Je lui avais laissé mon numéro en pensant que c'était quelqu'un d'intéressant mais au final, ce n'est qu'un crétin fini. Il n'a pas arrêter de m'envoyer des messages toute la semaine et j'ai eu beau l'envoyer bouler plusieurs fois, il revenait au pas de charge. Je crois qu'en rentrant chez moi, j'irais porter plainte au commissariat surtout qu'il ne cessait de dire des propos pervers du style "je vais te prendre par derrière" et tout ce qui va avec. J'aurais pu trouver ça drôle mais il ne sait pas manier les mots comme il le faut. Je ne pris pas la peine de lui répondre et plongeais dans l'écriture de mes cours avec un soupire de désespoir pour cet homme si dénué d'intelligence.
Crédit: Cali' in epicode

Et voilà, je viens de me faire coller et pour rien en plus, vraiment je le déteste ce surveillant ! J'ai simplement voulu lui faire remarquer que ce serait bien s'il pouvait prendre une douche tous les jours et se laver les dents. Ce n'est pas humain de nous laisser pendant une heure dans la même pièce qu'une personne qui sent aussi mauvais ! De plus tous les autres élèves qui était présent sont d'accord avec moi, je ne vois pas ce que j'ai fait de mal. Enfin bon, c'était amusant quand même, la tête qu'il a fait quand je lui ai dit ça, on aurait dit qu'il allait exploser tellement il était rouge. Rouge de honte ? De colère ? Peut-être un peu des deux. Tant pis pour lui, il l'a bien mérité.

Donc je suis obligée de rester une heure de plus ce soir, j'imagine que ce sera vraiment ennuyeux. Depuis que je suis arrivée ici je m'ennuie à mourir, il n'y a strictement rien à faire. Bon bien sûr il y a toujours quelqu'un à critiquer ou quelqu'un d'autre à martyriser, mais à force c'est vraiment barbant. J'ai bien regardé les élèves de ma classe, je ne leur trouve rien d'attirant et j'ai même discuté avec certains d'entre eux, ils sont d'un ennuie. Vraiment je ne trouve rien d'intéressant à faire dans cette école, au moins dans mon ancienne école je pouvais sécher quelques heures pour m'amuser avec ma conquête du jour. Et oui, j'aime m'amuser de cette façon et alors ? Il n'y a pas de mal à se faire plaisir, surtout à mon âge.

*Driiiiiiing*

La fin des cours et de la journée pour les autres, vient de sonner. J'arpente les couloirs à la recherche de la salle que l'on m'a indiqué tout à l'heure. J'hésite encore entre y aller ou rentrer chez moi, la deuxième proposition me tente énormément je l'avoue, mais je vais faire plaisir à mes parents en y allant, peut-être que si je me tiens bien aujourd'hui j'aurais un peu plus d'argent ce mois-ci. J'espère que ce ne sera pas le surveillant qui restera avec moi, je ne sais pas si je pourrai me retenir de lui dire ces quatre vérités à cet idiot. C'est bien la dernière fois qu'il m'envoie en retenue.

Je crois que je viens de trouver la salle. Mais la porte est fermée, la salle doit être vide alors. Je m'approche donc de la porte et l'ouvre en la laissant claquer contre le mur. S'il n'y a personne autant se laisser aller. Je me dirige vers les tables du premier rang, tire la chaise en faisant beaucoup de bruit, laisse tomber mon sac sur la table et m'allonge confortablement sur la chaise en posant mes pieds sur la table. Autant faire comme chez moi, je ne suis plus censé être en cours normalement à cette heure ! J'ouvre un peu plus les yeux et vois une jeune femme assise au bureau devant moi, mais comment j'ai fait pour ne pas la voir plus tôt. Je vais encore me faire engueuler c'est certain, mais je m'en contrefiche.

Je la regarde sans changer de position, l’air provoquant :

- Salut, alors c’est toi mon bourreau aujourd’hui ?

A
lors que j'entamais mes cours, la porte située à ma gauche s'ouvrit en grand et se cogna contre le mur dans un bruit sourd. Une jeune fille entra par la suite dans la salle, sans jeter de regard sur moi et alla s'installer sur une des chaises disposées dans la salle. Elle ne se fit pas priée pour faire comme chez elle et posa ses pieds sur la table avant de remarquer ma présence. C'est sur un ton provoquant qui me fit sourire qu'elle me posa sa question. Bien bien, ça commençait bien tout ça. Je me levais silencieusement afin de refermer la porte et de me rasseoir à mon bureau, sans avoir pris la peine de lui répondre. L'ignorance est le pire des mépris comme on dit, ça allait certainement l'agacer. Au vu de son comportement, je dirais que c'est une de ces filles qui se croient au-dessus de tout et qui se permette n'importe quoi. Elle semblait venir d'une famille aisée dû à ses vêtement de marque ou alors elle les avait volé.

<< Je suppose qu'on t'as demandé de faire un travail pendant cette heure alors sort-le et débrouille-toi pour le faire, je n'ai pas le temps de jouer les nounous >>

Q
u'elle sorte ses devoirs ou non, je m'en fichais un peu en réalité, ce sera son problème si elle ne le fait pas. Et puis, du moment qu'elle ne fait pas ce qu'elle veut juste sous mon nez, ça ira. J'espérais au moins qu'elle saurait avoir de la répartie à mon égard pour rendre le jeu amusant parce que là, son entrée est des plus classiques. Il serait temps qu'elle mette à jour ses méthodes.

<< Oh et, retire tes pieds de cette table à moins que tu veuille être de corvée de nettoyage. Et sois sûre que je veillerais à ce que tu le fasse. >>

S
on regard désinvolte et sa posture ne me plaisais pas. Elle n'était pas dans un salon de thé et elle n'avait pas à jouer les supérieurs devant moi. Je la fixais avec un regard de dégoût afin de la déstabiliser. Ca avait toujours un impact quand les gens se savaient vu comme des déchets. C'est ce qu'elle était de toute façon, un simple déchet même pas foutue d'éviter une heure de colle. J'avais attendue de petit duel depuis ce matin mais j'avoue que le résultat me décevais. Elle allait devoir faire mieux afin de me divertir parce que là, ce n'était pas du tout ça. Ou alors elle cachait bien son jeu, ce que j'espérais. Après tout, on ne peut pas se faire une idée sur quelqu'un après seulement cinq minutes.
Crédit: Cali' in epicode

Ma réplique la fit sourire, serait-elle plus intéressante que tous ces idiots qui pullulent dans l’école ? Je l’espère, sinon cette heure sera un vrai supplice. Elle se leva sans même prendre la peine de me répondre, pour qui se prenait-elle ! Personne ne m’a jamais ignoré, on ne m’ignore pas ! Mais je ne lui ferais pas le plaisir de me montrer offensée ou énervée. Elle ferma la porte et revient s’asseoir et me dit de faire mon travail. Comme si j’étais venue pour travailler. Je lui souris et lui répondis.

- Je ne me souviens pas avoir reçu un quelconque devoir à faire. A vrai dire, je n’ai pas pris la peine d’écouter ce que ce surveillant me disait. De plus, je n’ai rien fait de mal, alors pourquoi devrais-je travailler ?

Ce surveillant était tellement méprisant que j’étais parties juste après qu’il m’ait dit que j’étais collé. A quoi ça m’aurait servi de rester vers lui une minute de plus.

Je la dévisageais pour essayer de savoir à quoi elle pensait. Le petit sourire qui était apparu sur son visage quelques minutes plus tôt avait déjà disparu. J’imagine qu’elle ne doit pas me trouver assez intéressante, elle doit même me trouver méprisable. Mais peu importe ce qu’elle pense, ça ne me touche pas. Je continuais de la regarder, elle n’a pas l’air très commode, je suis certaine que cette heure va être très intéressante, je pense pouvoir bien m’amuser avec elle.

Elle me demanda de m’asseoir correctement. Comme si ses menaces me faisaient peur. J’hésitais à l’écouter, pourquoi ne pas céder à cette demande. Non pas pour lui faire plaisir, plus tôt pour envisager une nouvelle position qui pourrait l’énerver un peu plus. J’aime mettre les gens sur les nerfs. Je retirais donc mes pieds de cette table et lui répondis.

- Vous avez de la chance, j’ai décidé d’être sage pour cette heure.

Je me penchais un peu sur ma table pour continuer à la regarder. Son regard ne me déstabilisait pas du tout, il m’en fallait bien plus pour ça. Qu’allais-je bien pouvoir faire pour que l’heure devine un peu plus amusante ? Peut-être qu’en jouant un peu avec elle la partie deviendrait intéressante.

- Vous voulez que je vous dise ? La dernière fois que j’ai été collé c’était pour une raison bien plus amusante qu’une histoire insignifiante avec un petit surveillant malodorant. Mais j’imagine que ce genre de petits histoires ne vous intéresse pas ?

J’avais dit tout cela en ne la lâchant pas des yeux, j’espère vraiment qu’elle va continuer dans mon jeu. J’ai une idée en tête qui me parait vraiment intéressante pour nous faire passez le temps.

R
ien fait de mal ? Je crois bien que cette gamine n'a aucune notion du bien et du mal. Qu'est-ce qu'ils peuvent être inconscients à cet âge, c'est décevant. Il serait temps qu'ils apprennent a assumer leurs actes au lieu de se défiler sans cesse. Ses parents ne lui ont donc pas appris les valeurs de la vie ? On s'étonne que les gosses sont médiocres mais après ont ne voit pas les parents, qui sont certainement pires pour le fait d'avoir engendré de pareilles choses. Par exemple, moi, j'ai des valeurs, je les applique, j'ai un minimum de respect à mon égard. Elle, elle croit en avoir, bien plus que tout le monde d'ailleurs mais elle se trompe lourdement. Après tout, c'est son problème. Elle se rassit correctement, si disant vouloir être sage pendant cette heure. Sûrement un moyen de me provoquer mais qui vient de rater lamentablement.

C
'est alors qu'elle commença a vouloir taper la causette avec moi en me posa sa question. Peut-être un nouveau stratagème pour me provoquer ? De toute façon, qu'est-ce que je risque à entrer dans ce qui pourrait être son jeu ? Pas grand chose, ça n'avait pas beaucoup de chance de m'atteindre alors autant faire passer le temps et l'inciter à continuer. Et puis, ça pourrait me donner une ouverte pour jouer à mon tour avec elle, qui sait ? Cette hypothèse ne pouvait pas être mise de côté. C'est avec un petit sourire au coin des lèvres que je lui répondis ceci :

<< Au contraire, je serais ravie de l'entendre. Je t'en prie, continue. >>

J
'adore m'entendre parler. Cela pourrait paraître égocentrique mais j'ai toujours aimé ma façon de manier les mots. Après tout, je ne suis pas professeur de français pour rien. Depuis toute petite j'ai toujours eu des facilités avec cette langue ainsi qu'avec ma langue natale. Je regardais souvent des vieux classiques français. Pour apprendre une langue, le mieux c'est de commencer au berceau. Apparemment, les enseignants ne cessent de répéter cela aux parents mais ils ne font rien pour et s'étonne ensuite que leurs enfants ne sont pas doués en langue. Bande d'imbéciles. Je rompais le fil de mes pensées, ne jugeant pas nécessaire de continuer de réfléchir à se sujet et reportais mon attention sur la gamine, prête à écouter sa "petite histoire".
Crédit: Cali' in epicode

Elle me répondit avec un air que je n’arrive pas à identifier. Elle est vraiment très intrigante. Je suis certaine qu’elle cache bien son jeu. Je continuais à la regarder en lui répondant.

- C’était un vendredi après-midi, une fin de journée pas tout à fait comme les autres. J’avais séché la dernière heure de cours. En voulant m’éclipser de l’école un professeur m’a aperçu et m’a donc rappelé à l’ordre. Mais il semblerait que ce professeur avait un petit faible pour les jeunes filles.

Je souriais intérieurement à l’idée de ce que j’allais lui raconter. J’imagine que cela la choquera. Mon attitude de tous les jours n’est pas des plus sages. La plupart des filles de mon âge ne s’imagine pas que l’on puisse faire de telles choses. J’imagine que d’avoir été seule durant mon enfance m’a rendu un peu plus mature. Je continuais donc mon histoire en espérant attirer un plus son attention.

- Je l’ai donc poussé à se dévoiler et nous sommes aller dans la salle des professeurs. A cette heure-ci il n’y avait pas un chat. Je suppose que vous pouvez vous imaginer la suite de l’histoire.

Je lui souris en la regardant intensément. J’étais fière de la tournure que prenait mon récit. Peut-être que cette femme s’intéresse à ce genre de choses, à ce genre de petits plaisirs malsains. Au fond de moi je l’espère. Il faut dire qu’elle est à mon goût et surement au goût de tous d’ailleurs.

- Pendant que nous étions occupés, le directeur entra sans crier gare et nous découvrit dans une position assez embarrassante. Du moins elle l’était pour ce professeur, car moi cela ne me gênait pas du tout. Le professeur fut donc renvoyé et moi je me retrouvais en colle, comme aujourd’hui.

Rien que de repenser à cette histoire mon corps s’était réchauffé. Ça faisait un certain temps déjà que je n’avais pas eu de pareilles expériences. Plus je la regarde et plus je me dis que si l’histoire se répétait aujourd’hui cela ne me déplairait pas du tout. Je me demande si elle pense à la même chose que moi. Impossible de deviner ce qu’elle ressent. Elle semble encore plus froide que la glace. Il faut que j’arrive à la faire fondre.

- Et vous ? Vous est-il déjà arrivée une aventure pareille ?

A
lors comme ça, cette gamine s'amusait à coucher un peu partout ? Choquant ? Ca pourrait l'être, en effet mais seulement pour quelqu'un qui se soucis ou s'intéresse à la vie d'autrui. Personnellement, qu'elle s'amuse à coucher ou non, je m'en fiche royalement. Dû moment que sa petite histoire permet de rendre le jeu amusant, je suis prête à écouter. Néanmoins, j'avais dû mal à croire à son récit. Elle me semblait bien trop immature pour avoir eu le cran de coucher avec un adulte. Les jeunes de cet âge ne cessent de se vanter de s'être masturber, d'avoir regarder un film porno, d'avoir vu une femme nu ou encore d'avoir coucher mais au fond, ce ne sont tous que des petits branleurs. Ca leur fait peur alors ils n'osent pas, ils ne font rien. Ce n'est seulement que vers 15 ans pour les plus précoces qu'ils font vraiment ce genre de choses. Et cette gamine vient me dire qu'elle a couché avec un adulte ! C'est assez drôle de voir à quel point les enfants peuvent mentir. Mais, qui sait, peut-être dit-elle la vérité ? Cette question ouvrait plein de possibilités de jeux mais mieux valait les garder pour plus tard afin de savourer le plaisir. Le plus gros morceau il faut toujours le garder à la fin.

S
a question voulait bien dire qu'elle avait envie de faire quelques petits trucs coquins avec moi. Choquant ? Non voyons, j'ai connus bien pire, croyez-moi. De plus, cela aurait pu m'intéresser si j'avais été d'une humeur tout autre mais là, son récit n'a pas suffit à l'engendrer. Et puis, elle n'est pas assez mâture. Pardon ? Pédophilie ? Franchement, si jamais je décide de faire des choses avec elle et que l'on me prend la main dans le sac, mon charisme suffira à me faire sortir de ce malentendu. Croyez-moi, j'ai déjà essayer avec un jeune homme de 17 ans et c'est lui qui a tout prit. Mais c'est tout de même amusant. Si je continuais sur cette voie, j'allais peut-être pouvoir voir si elle me disait la vérité. Je décidais donc d'afficher un petit sourire en coin, pour lui laisser croire ce qu'elle voulait, me levais de mon bureau et allais m'asseoir sur la table en face de la sienne. Je réfléchis un instant à ce que j'allais pouvoir lui dire et me lança.

<< C'est amusant ce que tu me raconte puisqu'il m'est arriver une chose similaire, sauf que c'était moi l'adulte. Mais ces cas là ne sont pas les plus amusants, certaines personnes plus mûrs savent rendre le jeu bien plus... excitant. >>

Ma phrase avait de quoi lui laisser l'espoir que j'étais intéressée par ces petits jeux malsains. J'adorais faire croire aux autres ce qu'ils voulaient mais sans les permettre de l'atteindre. C'est tellement divertissant. En tout cas, cette jeune fille avait eu le don de m'intriguer et le jeu commençait a être un peu plus amusant. Je plongeais mes yeux dans ses pupilles violettes, attendant de voir comme elle allait rendre les choses plus intéressantes.
Crédit: Cali' in epicode

Je la regardais changer de place pour venir s’asseoir devant moi, je me demande bien ce qu’elle prépare. Ça façon de parler, et ses mots me laisser entrevoir une ouverture. Mais je restais dubitative, les adultes ne se livrent pas aussi facilement à des enfants, surtout pas une professeure à son élève. Je suis certaine qu’elle cache quelque chose.

Sa phrase me laissé voir qu’elle cherchait quelque chose, j’imagine une façon de se divertir. Je pense qu’elle se croit plus maligne que les autres et bien plus mûrs que moi, ça façon de parler montre qu’elle me méprise. Je ne suis pas aussi idiote qu’elle le pense, je suis même bien plus intelligente qu’elle ne l’imagine, bien que je sois jeune, je suis certainement aussi mature que la plupart des adultes que je côtoie.

Je vais rentrer dans son jeux, faire ce qu’elle attend, la laissé tomber peu à peu dans ce jeux dans lequel elle se perdra. Car oui, elle perdra contre moi, je ne suis pas une petite gamine immature comme elle l’imagine.

- Plus excitant vous dites ? expliquez-moi donc comment rendre le jeu plus excitant, plus à votre goût.

Je ne la quittais pas des yeux et me levais pour me rapprocher d’elle. Je me postais ainsi, à quelque centimètre devant elle, elle posait mes mains sur la table de chaque côté d’elle. Je continuais de l’observer pour déceler la moindre réaction.

- Peut-être qu’en commençant tout doucement cela rendrait le jeu plus intéressant, bien plus excitant que d’y aller à toute vitesse. Laisser le plaisir nous gagner progressivement, sans se presser, se laisser gagner par l’excitation d’être surprise. Qu’en pensez-vous ?

Je ne me lassais pas de l’observer, je la détaillais, sans aucune gêne, de la tête aux pieds. Cette situation était de plus en plus intéressante. J’espère que ça lui plaît autant qu’à moi, rien que d’imaginer jusqu’où nous pourrions aller j’en étais enflammée.

E
lle semblait prendre les choses très à coeur cette petite. A moins qu'elle ait une idée plus sournoise dans la tête. Dans tous les cas, cette situation ne me plaisais pas. Je n'avais aucunement envie de me jeter dans les bras de cette gamine juste pour le plaisir de la chair. Il m'en fallait plus, ce n'était pas assez. J'aimais bien sonder les gens avant de passer à un quelconque acte, c'était beaucoup plus drôle. Au moins, ça voulait dire qu'elle avait mordu à l'hameçon. Pas très futée la gamine, à moins que ce ne soit qu'une parade pour me ridiculiser ou je-ne-sais trop quoi. Oui, mieux valait faire durer encore plus les choses. Je repoussais donc un de ses bras qui était appuyé sur la table sur laquelle j'étais assise pour pouvoir m'éloigner d'elle et m'asseoir sur la table d'à côté, les jambes croisées.

<< Tu ne devrais pas trop jouer a des jeux dangereux, tu risquerais vite de perdre le contrôle. >>

D
e quoi faire lui faire planer le doute pendant un bon moment. C'était si amusant de s'amuser avec l'esprit des autres. Ce n'est pas méchant, c'est simplement un passe-temps comme un autre. Rien n'interdit de faire ça et même si ça l'était, je m'en ficherais un peu. Je posais de nouveau mon regard sur la fille, jouant la femme inaccessible et pourtant si près. Oh, ça aussi c'était très drôle ! Je faisais le coup à chaque fois quand je sortais en boîte et on peut dire que ça en énervait certains et certaines. Je voulais plus jouer sur le dialogue que sur le contact physique pour l'instant. J'avais bien envie de voir de quoi était capable cette gamine.

<< Alors, dis-moi, tu dois sûrement venir d'une famille riche pour être aussi gâtée, je ne me trompe ? Au vue de tes vêtements et de ton comportement, ça ne trompe pas. Les personnes appartenant à la haute classe social sont souvent aussi désagréable que toi. >>

V
oyons déjà comment elle allait réagir sur le sujet de la famille. J'ai connus des enfants comme elle et ils considéraient presque tous que leurs parents ne l'étaient pas, des parents. Pour eux, le mot famille n'avait aucun sens. C'est dommage me direz-vous mais je m'en fichais un peu, ce n'était pas ma vie après tout. Je ne la lâchais pas du regard, passant ma langue sur mes lèvres en un signe provocateur, voulant rendre le jeu de plus en plus amusant.
Crédit: Cali' in epicode