Comment je suis arrivé là ?
Je suppose que c'est normal de se poser la question : je suis toute nouvelle, on veut en savoir plus sur moi et patati et patata. Je m'y attendais, c'est tellement prévisible, les Hommes sont bien trop prévisibles. On va se passer de leur autres qualités, ça ne vaut pas le coup de s'y attarder. Bref, rentrons dans le vif du sujet.

On va se passer de toute la période où je n'étais qu'un simple être chauve complètement hideux et commençons par les débuts à l'école primaire. J'avais six ans à l'époque et ma petite soeur, parce que oui, j'en ai une, en avait quatre, toujours en train de baver sur ses vêtements quoi. On me qualifiait de jeune fille épanouit, j'étais joyeuse, gentille, je travaillais convenablement, vous voyez le tableau. Notons que j'étais très attachée à ma soeur, vous verrez que ce sera en lien avec la suite. Mes parents étaient fiers de me voir grandir comme ils le souhaitaient. Bref, j'étais une enfant qui avait tout pour être heureuse.

Malheureusement, parce que toutes belles hisoires ont une fin, un meurtre s'est produit. Oui oui, j'ai bien dis un meurtre, pas un accident complètement débile ou je-ne-sais-quoi. Je suppose que vous avez sans doute deviné qui en sont ou en est les/la victime(s), hein ? Quoi, je vous met le doute ? Ce me parait simple pourtant, si l'ont reste un minimum logique. Ce fut mes parents. Ah non, pas la petite soeur, désolée ! Donc, mes parents ont été assassinnés le 19 décembre 1998, j'avais huit ans et ma soeur six.

Ce ne sont pas les autorités qui les ont découverts, des voisins ou autre chose du style. Non, ce fut sur moi que ça tomba. Le hasard fait bien les choses, hein ? J'étais rentrée de l'école plus tôt, ma maîtresse avait dû s'absenter et mes parents avaient donné leur autorisation pour que je puisse rentrer seule car ils ne pouvaient pas me raccompagner, trop de travail. Et ils travaillaient à la maison, nous tenions une librairie qui marchait assez bien. Pour le coup, j'étais heureuse de finir les cours lus tôt que d'habitude mais ce bonheur ne dura qu'un temps, bien entendu.

Arrivé chez moi, je fus accueillis par un silence de mort. D'habitude, c'est toujours très vivant dans la maison, qui n'est est pas vraiment une d'ailleurs. Nous vivions dans les étages au-dessus de la librairie. Ce n'était peut-être pas du grand luxe mais ça restait convenable. Je n'avais donc trouvé personne dans la boutique alors je décidais de monter, légèrement inquiète de ne voir personne. Et c'est à l'étage que je trouvais les corps de mes parents, dans leur chambre, baignant dans une marre de sang. J'ai toujours cette image encastrée dans ma tête. Chaque fois que j'y repense, j'ai l'impression de sentir l'odeur du sang qui glisse dans mes narines et des hauts-le-corps me secouent. Bref, après avoir découvert les deux cadavres, je suis rester longtemps dans un état... comme une vraie statut quoi. Ce fut un client qui me trouva dans cet état et qui décida d'appeler la police en découvrant les corps de mes parents.

Une semaine plus tard, ma soeur et moi fûmes envoyées dans une famille d'accueille. Franchement on était pas trop dépaysées, ils tenaient un petit magasin et habitaient dans la ville voisine. Nos remplacants, si on peut dire, étaient un couple charmant qui ne pouvaient pas avoir d'enfants dû à un problème de stérélité. Ils étaient vraiment attentionés avec nous deux mais nous étions beaucoup trop boulversée à l'époque pour s'en rendre compte. Ma soeur ne parlait presque plus et passait la plupart de son temps à pleurer. Quand à moi, la vision d'horreur ne voulait pas me quitter et un grand vide s'était installé en moi. Ce n'était franchement pas la joie quoi.

Un jour, les choses changèrent. J'avais quatorze ans, je vivais toujours avec ma soeur dans notre famille d'accueille. J'étais parits en sortie scolaire avec ma classe pour aller voir un film, je ne me rappelle plus trop du nom. Ce dernier relatait une histoire identique à la mienne, vous imaginez comment ça a pus être troublant pour moi. Mais, contrairement à notre cas, les enfants du film ont décidés de tout faire pour ne pas plonger dans une dépression. Je ne me souviens plus trop de la raison, sûrement parce que c'est juste un film et que tout est vu toujours bien et tout ça. A l'époque, j'étais assez fragile et influençable du coup j'ai décidé de me comporter comme les enfants du film. Je ne sais plus trop ce qui m'avais motivé, sûrement ma petite soeur. Je ne voulais plus voir la tristesse se dessiner sans cesse sur son visage, ça m'était insupportable. Du coup je me suis repris, j'ai souris, j'ai ris. J'ai tout fait pour sortir ma soeur de son gouffre et ça a bien porté ces fruits. Nous avions donc réussis à nous en sortir malgrè cette tragédie.

Vous pensez que c'est fini hein ? Et ben non ! Il y a encore autre chose. J'avais dix-neuf ans, je vivais avec ma soeur dans un petit appart'. Nous avions décider de quitter notre famille d'accueille afin d'essayer de devenir indépendante mais nous gardions contact avec eux. Je faisais mes études pour devenir professeur et ma soeur finissait sa première au lycée. J'avais réussis à panser toutes mes blessures, j'étais denouveau heureuse mais il a fallut qu'une nouvelle chose vienne gâcher mon bonheur.

J'avais pris l'habitude d'être une vraie mère poule avec ma soeur, pour moi elle ne pouvait pas s'en sortir sans moi, il fallait que je sois constament derrière elle, c'était plus fort que moi. Et vous savez, à ces âges là, les émotions ça va, ça vient, du coup elle pètait facilement les plombs. Elle me criait dessus assez souvent, me disant que je n'étais qu'un poids pour elle et qu'elle avait besoin d'espace, de se sentir libre. Comme une idiote, je n'écoutais pas ce qu'elle me disait et restais sur mon objectif : veiller sur elle. Je ne voulais pas la perdre comme j'avais pu perdre mes parents. Mon entêtement finis par la pousser à bout. Un soir, elle décida de partir. Tout c'était passé très vite : je venais de rentrer, elle était dans la cuisine avec deux valises et un sac à dos, elle m'a juste dit qu'elle partait et elle quitta l'appartement. J'ai essayé de la retenir mais rien n'y fit, elle était décidée.

Cela fait donc deux ans que je ne parle plus à ma soeur, ou dû moins qu'elle ne me parle plus, et que je vis seule. J'ai denouveau perdu mon entrain passé, comme si j'étais morte de l'intérieur. Bref, je crois que vous voyez le genre. M'enfin, c'est pas plus mal, au moins on ne peut plus me faire mal, je suis devenu une véritable pierre, incassable. Je me suis forgée un nouveau caractère, c'est comme si je venais de renaître. Vivre seule ne me gêne pas, au moins je peux faire ce qu'il me plait, je ne demande mon avis à personne et personne ne vient me faire chier. La belle vie quoi. Le passé, c'est le passé, je m'en fous maintenant. J'ai finis mes études et je vais commencer mon travail de prof' dans cette école. On peut dire que ma vie commence tout juste.

Quoi, dans ma tête ?
Il n'y a pas grand chose à dire, je suis un vrai mur. J'évite toujours de montrer ce que je peux ressentir, j'évite d'être trop proche des autres et je suis froide aux premiers abors. Bien sûr, je sais me montrer charmante et tout le tralala mais seulement quand ça m'amuse. C'est assez divertissant de jouer avec les autres, c'est une chose que j'apprècie particulièrement. Faire tourner la tête des hommes et des femmes, j'adore. Malgrè mon calme apparant, je suis très impulsive et m'enèrve pour pas grand chose. Enfin, pas dans toutes les situations. Je sais bien que derrière tout ça, il y a bien d'autres choses, des restes de mon ancien moi si on pourrait dire mais ils n'ont jamais refait surface et c'est tant mieux ainsi. J'aime ce que je suis deveune : une femme forte, au caractère bien trempé qui sait ce faire obéir et manipuler les autres. Je suis aussi du genre ironique, à rire pour des choses assez noires. Après j'ai d'autres traits de caractère comme confiente, féminine, fêtarde, impatiente, indépendante, réaliste, bref, je ne dirais pas tout non plus, c'est pas drôle sinon.

Sa description physique ?
Je ne vais pas y passer par quatre chemins : je suis une belle femme. Contrairement à certaines, je ne vais pas m'amuser à le nier pour faire ma modeste. Je suis bien consciente de ma beauté et je m'en sers. Ma longue chevelure rose à toujours tendance à fasciné les gens ainsi que mes mangifiques yeux bleus complètement limpides. Le fait de maintenir un regard neutre a souvent tendance à émoustiller un peu tout le monde. En ce qui concerne mes formes, je les ai toujours trouver bien dessiné. Pas trop de poitrine, pas trop de fesses, juste ce qu'il faut. De plus, je suis dotée d'un corps mince et musclé que j'entretiens tous les dimanches avec un petit footing d'une ou deux heures. Je n'aime pas me montrer négligente envers moi-même, j'ai besoin de m'occuper de moi. Je me qualifirais presque d'irrésistible mais essayons de rester modeste.

©Fiche codée par Akuma de Templactif