Aliriel Kiryu [Terminé]

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Nom :Kiryu
Prénom : Aliriel
Age :17
Origine :Japonaise

Situation amoureuse :Célibataire
Orientation sexuelle :Hétéro
Groupe :Étudiante
Code :code validé par Galatea~

Son histoire ?

« Tu sais, ça ne vient pas de moi… Ils m’obligent à aller là-bas. »

Lorsque je me suis retournée, ils étaient là, à attendre que je daigne me lever pour les rejoindre. La dame me fit un signe accompagné d’un petit sourire forcé, l’encadrant, deux hommes immenses, les yeux cachés par des lunettes de soleil noires, ces dernières accentuaient la mine désagréable qu’ils arboraient. Malgré ma retenue, je ne pus empêcher les larmes envahir mes yeux en amandes, elles passèrent trop facilement à mon goût la barrière que j’avais essayé d’établir jusque-ici. J’ai alors pausé à nouveau mon regard sur… lui. Il était le seul à m’avoir aimé sincèrement, à m’aimer encore, j’en suis certaine. Le temps était aussi morose que mon humeur, la pluie avait pris possession de la ville, mes cheveux étaient trempés et des mèches rebelles tombaient devant mon visage à l’expression chagriné. Une douleur telle une multitude de coups de poignards vint frapper mon estomac, on me le charcutait, je pouvais sentir mes boyaux se répandre sur le sol, il n’y avait plus de flaques d’eau, mais de sang qui s’éparpillait autour de moi, de ce qu’il restait de moi, voilà à quoi était comparable ma douleur. Le vent glacé me frappa et déclencha un élan de frissons qui débuta au bas de mon dos et qui traversa toute ma colonne vertébrale jusqu’à ma nuque. Le point serré, je n’arrivais pas à lui dire au revoir, un trou énorme dans ma poitrine, j’étais devenue un cadavre, une âme torturée dans le fin font des ténèbres.

« Il n’y avait que toi pour prendre soin de moi… Tu te souviens, ça devait être nous deux contre le monde, nous deux à jamais. »

« Il faut y aller maintenant. »

Pendant un instant la pluie d’arrêta, une main chaude se posa sur mon épaule gelée, la jeune femme était debout à mes côtés avec son parapluie rose bonbon qui nous protégeait des larmes du ciel. Dommage qu’il n’existait pas un parapluie qui me protégerait des miennes… Un soupir m’échappa, la dame semblait gênée, elle affichait un air de pitié à mon égard, là, ça me sembla bel et bien sincère. Pour la dernière fois avant, je ne sais combien de temps, je le regardai. Cette pensé resserra davantage l’étau autour de mon cœur… Quand ? Peut-être jamais… Mes doigts effleurèrent le marbre blanc, il était froid, j’y déposai alors la paume de ma main et j’attendis quelques secondes, jusqu’à ce que la pierre sous ma main devienne tiède, comme-ci j’essayais de lui transmettre une infime partie de chaleur où qu’il se trouve. C’est difficilement que j’eu réussi à me lever, la dame enroula un bras autour de mes épaules et me poussa légèrement en direction de la vieille voiture qui nous attendait le moteur en ébullition. Je n’avais pas assez de force pour me débattre de son emprise, juste assez pour tourner une dernière fois la tête et voir au loin les lettres majuscules de couleur dorée s’éloigner. Kaoru Kiryu 1990-2012.

« Je t’aime grand-frère… »

Les mots sont sortis tout et je senti le déchirement de mon corps, mon âme était définitivement séparée en deux, une part que je laissais ici et une qui m’accompagnait là-bas…

Nous roulions depuis déjà deux bonnes heures, la tête appuyée contre la vitre, le paysage défilait à une vitesse considérable devant mes yeux, de même que les évènements des derniers mois, soudain le flash-back de ces années me frappa en pleine face… Je suis née un hiver en 1995, je fus la dernière à rejoindre ainsi la famille Kiryu. Mes parents étaient des gens très gentils, ma mère, une femme magnifique au cœur aussi doux qu’un moelleux au chocolats, quant à mon père, c’était un homme fier et très protecteur en vers sa famille. Ils ont toujours été là pour mon frère et moi, toujours, jusqu’à l’âge de mes huit ans… Mon frère, quant à lui, venait d’atteindre seulement la majorité. Ce soir-là, mon frère et moi attendions nos parents à la maison, comme d’habitude, j’entends encore la sonnette qui retenti, je vois encore mon frère qui se dirige vers la porte et cet homme, cet homme qui n’était pas mon père mais un agent de police qui venait nous annoncer que nos parents venaient de perdre la vie dans un accident de la route. Ce fut la première nuit où je dormais avec mon frère Kaoru, la première de beaucoup d’autres… Après l’accident, mon frère était ma seule famille et moi la sienne, il dû arrêter l’école et travailler pour subvenir à nos besoins, on a changé de logement et opté pour un appartement, pas très luxueux mais ce qui comptait, c’est qu’on était ensemble. Il me répétait souvent « Aliriel, toi et moi contre le monde, tant que nous sommes ensemble, nous n’avons à envier aucun bonheur de la terre, tellement ne nôtre est grand ! ». Il était mon univers, ma force, mon âme, mon tout … Il jonglait avec les rôles de père, frère, ami, protecteur, etc.. un vrai magicien. Pas une seule fois, je l’ai vu baisser les bras, pas une seule fois il ne fut absent pour moi. Les années s’écoulèrent dans la pauvreté mais surtout dans un bonheur sans pareil, je ne pouvais pas rêver mieux comme vie, à chaque fois qu’il posait son regard sur moi, mes yeux pétillaient et un sourire incontrôlé fendait mon visage. Pour que je sois bien élevé et dans de bonnes conditions, il travaillait beaucoup, sur des chantiers la plupart du temps. Une après-midi, une dame est venue me chercher à l’école et la nouvelle résonna telle une bombe qui m’explosa, les morceaux de chers éparpillés sur les murs de la pièce. Il est mort, encore aujourd’hui, prononcer ces mots me provoque une douleur incomparable. Il était mort, accident de travail… À partir de là, tout est allé très vite, l’enterrement, l’assistante sociale, mon départ… Je n’étais plus rien, inerte, je n’ai parlé à personne pendant des semaines, j’étais spectatrice de ma vie, comme-ci une pièce de théâtre était jouée en ces instants, j’aurais aimé que s’en soit une, ça me paraissait tellement irréel, la douleur de sa disparition me rappelle que ce n’est pas une mauvaise farce… J’étais seule, sans lui, sans notre paradis sur terre, sans nous… Je m’enfonçais dans ce gouffre de jour en jour.

« On est arrivé Aliriel. »

Une voix me sortit de mes pensées, la vision floue jusqu’ici devint plus nette et un bâtiment se dessina dans le paysage.

« Bienvenu à Mystery-school ! »

Sa description morale ?

Aliriel est une jeune fille au caractère bien trempé, elle n’ennuie personne si personne ne l’ennuie. En fait, elle vit dans sa bulle depuis l’accident tragique de son grand-frère, elle vit dans sa douleur à longueur de temps, dans les abysses, certainement perdue à tout jamais. Elle porte très peu d’attention sur les autres car plus rien n’a de l’importance à ses yeux, cela peut être pris pour de l’égoïsme et s’en est certainement un peu. Elle sourit très peu et à malheureusement tendance à s’infliger une vie minable pensant qu’elle ne mérite que cela. Elle ne se respecte pas du tout, ne vit pas vraiment sur la même planète. Bien entendu, elle n’a pas toujours été ainsi et peut être qu’au fond d’elle il y a encore une lueur d’envie de vivre. Si elle ne sait pas encore donné la mort, c’est juste pour son frère, car elle sait tout ce qu’il a sacrifié pour elle, jusqu’à sa propre vie… Ses relations avec les autres risques d’être tendues, qui se préoccuperait d’une âme perdue et n’ayant pour seul sentiment, la douleur ?

Sa description physique ?

Physiquement Aliriel est banale, ni magnifique ni horrible, juste normale. Assez grande, elle mesure certainement entre 1m70 et 1m75, maigre pour son âge, son poids ne doit pas dépasser les 60kg. Elle est pâle, tel un flocon de neige qui a pris vie un soir de décembre… En opposition à sa couleur de peau, sa longue chevelure d’un noir intense et ses yeux bruns foncés qui vous transpercent d’un seul regard. Aliriel c’est un peu un démon enfermé dans un corps d’ange. Elle a de longues jambes maigrichonnes et des bras comparable à des cure-dents, donc il faut savoir que sa force ne dépasse pas celle d’un oisillon fraîchement né. Elle a une bouche fine et un petit nez légèrement en trompette. Malgré sa maigreur, la nature lui a donné une poitrine généreuse, ces jolies formes font oublier qu’elle n’est qu’une gamine de 17 ans mais bien mûre pour son âge…

©Fiche codée par Akuma de Templactif

Bioenvenu!! :D
belle fiche de presentatin jadore!! :D
j'espere que tu t'eclatera ici
bonne continuation ausi au plaisir de ce voir sur la CB ou RP !! *^*